Bali: Les transports
La police et les contrôles.
Les vacanciers sont une aubaine potentielle pour arrondir les fins de mois. Vous ne couperez pas à une amende légale si votre casque n’est pas attaché, si vous ne possédez pas les papiers du véhicule ainsi que votre permis européen et le permis international.
Même si vous êtes en règle, vous croiserez peut être des policiers tatillons jusqu’à ce que vous sortiez un billet pour pouvoir repartir.
Les policiers semblent moins enclins au «racket touristique» depuis qu’un membre des forces de l’ordre s’est fait piéger en caméra cachée par un journaliste avec une large diffusion du film.
A ce titre, gardez donc toujours un peu de monnaie dans une poche à part. Il sera plus facile de dire que vous n’avez que 10 000 ou 20 000 roupies sur vous que de sortir une grosse liasse, et d’essayer ensuite de négocier... Pour finir, dans les grandes villes aux feux rouges, restez dans le peloton et ne tentez pas le diable en vous mettant en première ligne. L’exception qui confirme cette règle est à Ubud où «il semblerait» que la police locale ait reçu l’ordre de ne pas ennuyer les touristes, même s’ils roulent sans casque... (à déconseiller dans tous les cas!)
Cartes routières Berntson
pour se repérér à Bali
Louer un scooter à Bali
C’est certainement le moyen de locomotion le plus pratique pour visiter l’île, sortir des sentiers battus et s'arrêter où et quand vous le voulez. Mais attention, c’est aussi le plus dangereux. Les casques fournis sont très fins et les tongs et les vêtements légers ne protègent rien.
Les loueurs ne proposent pas d’assurances et celles que vous pouvez contracter avant de partir ne couvrent ni les dégâts matériels, ni les dommages aux tiers.
Si toutefois vous louez, vérifiez l’état du véhicule (freins, pneus, lumières, klaxon) et la plaque d’immatriculation où est inscrite la date d’expiration d’assurance du véhicule au format mois/année. Si cette date est dépassée, gare aux contrôles de police.
Rappelez vous que l’on roule à gauche et que les scooters, légers, sont des 100 cc ou 125 cc. Pour autant, nous vous déconseillons de rouler au delà de 50 kms/h (camions qui vous coupent la route, nids de poules et obstacles en tous genres vous rappellerons vite cette règle de sécurité). Enfin, sur les grands axes, si vous devez rejoindre un lieu de l’autre coté de la route, ne vous arrêtez surtout pas au milieu avec votre clignotant!! Nous avons vu ainsi un nombre impressionnant de scooters fauchés par l’arrière par des camions qui roulent comme des fous. Mettez vous sur le bas coté, vérifiez que rien n’arrive des deux cotés et traversez. En cas de panne, les petits garages sont nombreux et toujours prêts à vous aider. Certains flairent aussi le bon coup. Ainsi, pour réparer une crevaison, un garagiste nous a pris 100 000 roupies alors qu’un autre nous a facturé le bon prix, soit 20 000 roupies.
Autres transports:
Taxi. Vous avez le choix entre les tarifs prépayés pour une course ou les tarifs au km (vérifier la présence et la mise en marche du compteur). Le prix est supérieur dans le premier cas.
Moto taxi (ojek). Fréquents dans les zones touristiques, le prix est à négocier avec le prêt du casque.
Shuttles. (bus touristiques de différentes tailles). Ils couvrent des longues distances plus rapidement. Les traversées en bateau sont comprises dans le tarif de certaines destinations.
-Perama: site web www.peramatour.com
Bemo. Ces minibus publics relient les villages entre eux. Ils sont souvent bondés mais à faible prix. Les trajets sont longs, les arrêts fréquents. Chaque grande ville possède une gare routière ou terminal. Coups de chaud, entraide et voyage au plus près de la population sont garantis.
Vélo. Introduit en 1904 par l'artiste hollandais Woj Nieuwenkamp, le vélo, moyennant beaucoup d'efforts dans les régions volcaniques, est idéal pour parcourir la campagne. Il est cependant très dangereux dans les grandes villes comme Denpasar.
La majorité des Balinais circulent sans assurance. Celle qui est proposée lors d’une location se limite souvent à la voiture. Sachant que tout étranger est responsable même s’il n’est pas fautif, les frais de soins et la réparation du véhicule adverse seront à votre charge... Alors, si par malheur vous avez un accident, surtout restez calme et essayez de négocier.
Bref, si vous voulez vous déplacer en voiture, plutôt que de louer, prenez un chauffeur à la journée (entre 40 et 55 euros). Vous vous éviterez beaucoup de stress et d’ennuis en cas d’accident. De plus, vous pourrez librement profiter du paysage.
Permis de conduire.
Un permis international délivré en préfecture (valable deux ans) et votre permis sont obligatoires pour conduire une voiture ou une moto.
Réservez d'emblée en France une voiture de location auprès de l'agence de votre choix si vous désirez la conduire dès l'aéroport. Sinon, la location de voiture est possible dans les grands centres touristiques.
Pensez que la circulation à Bali est très compliquée: circulation à gauche, routes étroites hors des grands axes, peu ou pas de panneaux pour vous diriger, trafic souvent hyper dense et peu de respects des signalisations. La nuit, il y a très peu d'éclairage dans les villages et parfois certains Balinais circulent sans lumière. Ici, c’est la loi du plus gros qui prédomine.
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